GPEC

La GPEC, au regard des stratégies de l’entreprise, permet de renforcer son dynamisme et aux salariés de disposer des informations et des outils dont ils ont besoin pour être les acteurs de leur parcours professionnel au sein de l’entreprise ou dans le cadre d’une mobilité externe à l’entreprise, en particulier, depuis l’entrée en vigueur des Ordonnances travail le 23 septembre 2017, le congé de mobilité qui leur permet d’alterner des périodes de formation, d’accompagnement et en entreprises en vue d’une réorientation professionnelle.
L’objectif de la GPEC est de :
déterminer et/ou améliorer les moyens pour accompagner les évolutions prévisibles
identifier les métiers et compétences qualifiés comme « sensibles / critiques » et ainsi identifier les salariés reconnus dans des compétences sensibles ou critiques
identifier les salariés en situation d’employabilité prioritaire
élaborer les indicateurs nécessaires au suivi des actions définies
Pour la CGT, le salarié doit être au centre de la GPEC. Un outil de recensement des compétences est primordial et permettrait de faire un inventaire des ressources humaines disponibles d’un point de vue qualitatif (répertorier les connaissances des métiers et des compétences individuelles et collectives de l’entreprise) et quantitatif (examiner les questions du nombre de l’effectif, de la pyramide des âges, de la pyramide des anciennetés …) ainsi qu’un PMS à jour. Ces entrants doivent permettre de définir les compétences nécessaires pour atteindre les objectifs définis dans une démarche GPEC.
La CGT déplore systématiquement dans l’application d’un accord GPEC un manque de visibilité et d’indicateurs.